Vamos a la playa wo ouh wo ouh oh!
21 septembre 2008
Avant de commencer à vous raconter notre première semaine à Grenade, passage obligatoire par le récit de notre premier week end à la plage (la différence de température entre la France et l'Espagne est assez déprimante "pour vous public" -cf Veve et Franck Dubosc- français)
Après une nuit de botellón agitée et moins de 3h de sommeil, départ pour la plage, des allumettes coincées entre les deux paupières des deux conductrices (bon, c'est vrai, on en rajoute un peu). Après de nombreux détours dans Grenade pour trouver la bonne sortie et un short presque taillé à un papi suicidaire, nous sommes lancés à toute allure sur l'autovía. (Précisons que Tomtom avait pris forme humaine en la personne de Manolo, mais nous n'avons pas gagné au change!) Les cent premiers kilomètres s'étant déróulés sans encombres, il fallait bien que "Dios" nous punisse de ne pas avoir passé la soirée avec lui la veille; soudainement, la voiture s'est mise à trembler ( nous pensions au début que s'était la faute de Manolo, qui avait changé de place dans la voiture, et nous déséquilibrait). Arrêt de précision à côté de la deuxième poubelle sur la bande d'arrêt d'urgence, et un seul constat : pneu arrière gauche crevé (je dirais même plus decedied). Nous roulions sans doute depuis un bon moment avec le pneu en mauvais état. Le seul "homme" présent à bord étant pris de panique, le tandem de choc Anne-Claire/Césarine ont pris les choses (ou plutôt le camboui) en main. Dévissage mouvementé de la roue de secours, montée difficile du crick (aucun d'entre nous ne disposant d'une logique suffisante pour comprendre l'engin) et la recherche (vaine) d'une clé à molette, nous avons dû nous rendre à l'évidence: Même les surhommes (dans cette situation) ont besoin de l'aide de la "guardia civil". Coup de fil de Manolo, attente pendant une bonne demi-heure et une grosse angoisse pour Pauline qui avait oublié les papiers du véhicule à l'appart, sauvetage réussi! Nouveau départ (sur les chapeaux de roue) pour la plage! Arrivée à Almería à 13h, soleil (et même coups de soleil), baignade, volley, football, cerveza (sauf pour les conductrices évidemment qui en avait déjà suffisamment dans le sang), et retour pour Grenade au son du match Real Madrid-Santander et des cris désespérés de Manolo quand les montagnes empêchaient la bonne récépction de la radio (c'est-à-dire les 3/4 du voyage).
Et pour finir cette journée riche en émotion, rien de tel qu'une nuit de fète et une bonne baignade (pour les belges) dans une fontaine polluée, au son de l'hymne des vicking. Nous ne savons pas encore s'ils ont survécu à l'attaque de la salmonelle (suite des aventures dès ce soir évidemment)